Les frais scolaires de plus de 60 élèves déplacés au Complexe scolaire Arche de la science, se trouvant dans le territoire de Nyiragongo sont supportés par l responsable de cette école privée de la place. Pendant cette période d’examens, ils sont bien maintenus en classe malgré les défis qu’ils sont en train de parcourir. Le préfet de cette école, Mumbere Muhuka plaide pour leur appui. Il s’entretient avec la synergie « Sauti ya wahami ».
Sauti ya wahami : Depuis le début de l’année scolaire 2024-2025, vous avez parrainé ici au sein de votre école, une soixantaine d’élèves déplacés. Comment évoluent-ils ?
Mumbere Muhuka : Les élèves déplacés sont en train de bien évoluer à l’école. Nous sommes en train de les encadrer positivement d’une manière stable pour ne plus causer des traumatismes. L’encadrement est en train de leur faire oublier tout traumatisme possible qu’ils devraient acquérir de leurs milieux d’origine.
Sauti ya wahami : Nous sommes pendant la période des examens, comment vous gérez cette situation car il semble que la majorité des élèves de votre école sont des déplacés ?
Mumbere Muhuka : Pour cette période d’examens, nous avons été en conseil de gestion pour voir comment on peut encadrer ces enfants de façon qu’ils passent tous les examens sans être bousculés, tellement que leurs parents sont démunis. Il faut que vraiment, on puisse les encadrer très bien.
Sauti ya wahami : Y a-t-il un partenaire qui finance leurs études ici ? Et quel message adressez-vous au gouvernement congolais ainsi que ses partenaires ?
Mumbere Muhuka : Jusqu’à présent, nous n’avons aucun partenaire qui finance leurs études. Que le gouvernement congolais puisse voir comment encadrer ces enfants. En matière d’éducation, nous demandons au gouvernement de contacter un organisme compétent à cette matière comme UNESCO, et les autres pour que ces organismes puissent voir comment encadrer les enfants. Les munir des objets classiques, tellement que leurs parents sont en insuffisance de leurs payer les cahiers, ainsi que la nourriture. Ils mangent difficilement. Toutefois, nous félicitons le gouvernement, il y en a quelques enfants qui ont reçu la nourriture dans leurs sites mais pas ici. Alors, au niveau de l’école, nous voulons à ce qu’on puisse aussi les munir du manger, mais aussi les objets classiques.
Propos recueillis par Bandu Batechi