La 4ème phase des productions « Sauti ya wahami » prend fin ce vendredi 27 décembre. Cette dernière a contribué sur la vie des déplacés et journalistes en particulier, qui ont fui les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Lubero et Walikale.
Le journaliste Moses Mukitsama, l’un des reporters de Sauti ya wahami propose une continuité de ce programme pour le bien-être des déplacés. « Ce programme a eu un impact positif sur la vie des déplacés et journalistes qui avaient quitté leurs milieux. Nous étions proches des déplacés pour récolter les données que nous avons diffusées. Et grâce à nos alertes, les organisations humanitaires sont intervenues surtout dans le domaine de wash, santé et appui psychosociale aux déplacés dans des camps », explique-t-il.
Et de renchérir : « Ce programme ne devrait pas s’arrêter tant que les déplacés sont encore dans les camps. Sinon, leurs problèmes ne seront pas entendus par les autorités. Eh bien, nous prierons à LaBenevolencija de continuer à appuyer les journalistes déplacés pour qu’ils puissent poursuivre leurs productions, faisant entendre les voix des déplacés, chose contraire les problèmes se trouvant dans les camps ne seront pas attendus ».
Signalons ici que certaines urgences humanitaires des populations déplacées ont été résolues grâce aux alertes lancées par la synergie « Sauti ya wahami » suite à ses productions diffusées dans plus de 60 radios et son site internet.
Shimene Sivyolo