Pour garantir et rassurer la meilleure prise en charge des femmes enceintes déplacées vivants dans le camp de 8ème CEPAC au Lac vert, le gouvernement est appelé à mettre en place un site sanitaire pouvant recevoir ces dernières pour la consultation prénatale, et y renforcer la capacité des agents sanitaires.
Jusqu’ici, l’absence de ce site a conduit de nombreuses femmes déplacées à ne pas respecter la Consultation prénatale (CPN).
Mwisha Francois, chargé de la santé dans ce site demande au gouvernement de leur installer un site sanitaire. « Dans notre camp de 8ème CEPAC, présentement, nous n’avons aucun site où recevoir les femmes enceintes pour la CPN. Par mois, c’est la minorité qui va dans des structures sanitaires pour la CPN car il y a une longue distance. Nous qui collaborons avec les femmes enceintes dans ce site, nous demandons aux autorités étatiques de mettre à notre disposition, un site sanitaire qui va nous aider à accueillir les femmes enceintes dans notre camp », insiste-t-il.
Celui-ci estime que le renforcement des capacités serait un atout pour ces agents de santé, pour qu’ils aient la facilité de conseiller ces femmes enceintes.
« Nous avons aussi besoin du renforcement de capacité pour savoir comment nous pouvons parler, conseiller et recevoir ces femmes enceintes, dès que nous aurons à notre disponibilité un site sanitaire », plaide François Mwisha.
Rappelons qu’une femme enceinte déplacée de guerre doit être bien suivie dans une structure par les soignants, pour s’imprégner de l’état fœto-maternel et minimiser les troubles pouvant être créés par la guerre.
Nusrat Saanane