Festivités de Noël et de Nouvel an : le CTJ Rutshuru appelle les jeunes à la modération

Le Conseil territorial de la jeunesse, CTJ Rutshuru invite les jeunes déplacés à la modération et à ne pas faire la course aux moyens dépassant leurs capacités pendant les festivités de fin d’année. Justin Kaleghesere, son président évoque des inconvénients pouvant être observés, une fois incapables de payer les dettes contractées. Il s’entretient avec la synergie « Sauti ya wahami ».

Sauti ya wahami : Vous êtes vice-président du CTJ Rutshuru, quel comportement, devraient prendre les jeunes déplacés pendant cette période des festivités de fin d’année ?

Justin Kaleghesere : Vous savez que pendant cette période des fêtes, il se passe beaucoup de choses. Des jeunes ont toujours tendance à envier les choses de luxe, les choses qui coûtent cher. Alors que nous savons que la plupart de nos jeunes sont dépourvus des moyens, ils traversent une vie de misère, ils trouvent difficilement de l’argent. Ils doivent se préserver de la vie de luxe, mais d’adopter un comportement serein, qui coïncide avec la vie qu’ils sont en train de traversée. Ils sont sans assistance, ils ont abandonné leurs champs, leurs activités quotidiennes. Ils sont dépourvus de tout ce qui pouvait leur servir pendant ce moment des fêtes. Donc, nous les appelons à adopter la vie qu’ils sont en train de traverser pour le moment.

Sauti ya wahami : Et ceux-là qui voudraient se divertir célébrer la fête, qu’en dites-vous ?

Justin Kaleghesere : On dit souvent que les fêtes passent mais les dettes restent. Nous sommes en train de sensibiliser les jeunes déplacés de ne pas se surendetter, parce que d’ici les fêtes vont passer, mais les dettes vont rester. Et après quand les fêtes passent, ce sont des violences dues peut-être aux dettes qu’on a contractées pendant cette période des fêtes. Donc, réservons-nous de contracter des dettes, ou une vie de luxe ou soit des fréquentations dans des bistrots pour s’enivrer, de s’en donner à des antivaleurs.

Sauti ya wahami : Quel est votre dernier message ?

Justin Kaleghesere : Je remercie d’abord des jeunes qui ont adopté un comportement résilient. La plupart de nos jeunes ont créé des activités entrepreneuriales, sont devenus responsables, ils ont créé des micro-entreprises, ils sont en train de gagner leur vie. Nous appelons aussi ces jeunes qui sont encore désœuvrés, d’emboîter les pas. Et que les jeunes ne se laissent pas noyer dans des antivaleurs suite aux festivités qui sont passagères.

Propos recueillis par Victoire Mbuto

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