Goma : des déplacés et résidents guérissent du Mpox à l’HGR Virunga

Nombreux déplacés et résidents ayant été soignés l’épidémie du Mpox à l’Hôpital général des Virunga, sortent guéris après des traitements leur donné par le personnel médical de cette structure sanitaire, se trouvant dans la zone de santé de Karisimbi, en ville de Goma au Nord-Kivu.

M. Danny Mukawa, Infirmier chef de service des urgences et responsable de l’isolement à l’HGR Virunga explique ce résultat par une prise en charge adéquate et cela, depuis l’accueil en passant par le dépistage jusqu’au traitement.

« Il y a ce qu’on appelle prise en charge nutritionnelle et ce qu’on appelle prise en charge médicale. Quand une personne est isolée, nous allons rester avec et si son résultat sort positif, nous resterons avec lui jusqu’au vingt-unième jour, voire trente jours », dit l’infirmier expliquant les procédures qui mènent au traitement proprement dit.

Pour arriver à ce stade, l’Infirmier invite toutes les personnes proches de celles présentant des signes, à briser le silence. « Les déplacés comme tout le monde, doivent briser la peur d’aller se faire soigner dès que les signes se présentent », insiste-t-il.

Les déplacés internés dans l’isolement, témoignent d’une bonne prise en charge. Ils appellent leurs pairs à leur emboîter le pas, en allant se faire soigner. « Je suis bien suivi. On me donne le médicament, même la nourriture. La santé, tant mieux comme ça. Bon, le conseil que je peux donner aux autres qui sont en train d’ignorer cette maladie est qu’elle est dangereuse. Quand ils trouvent qu’il y a apparition des gales chez un enfant ou adulte, qu’ils l’amènent vite à l’hôpital. L’enfant a commencé à manger, à descendre par terre et bien marcher, même ces gales commencent à sécher », se sont exprimés des déplacés gardés sous traitement.

Rappelons qu’en tenant compte des modes préventifs et de contamination du Mpox, voyant alors les conditions de vie que mènent les déplacés, ils sont toujours de personnes en risques et nécessitent des intenses sensibilisations.

Nusrat Saanane

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