L’ONG RUPFA a mis à la disposition des déplacés du site Baraka à Mugunga des kits Wash. Cette remise intervient après la construction de huit portes des latrines par la même structure, dans l’objectif de limiter la propagation des maladies liées à l’insalubrité et des mains sales. L’Ingénieur Justin Kalenga de cette organisation s’entretient avec la synergie « Sauti ya wahami » pour en parler plus.
Sauti ya wahami : Vous êtes Ingénieur, vous avez participé à la construction de ces latrines dans le camp de Baraka et vous êtes à la remise de ces dernières, comment est-ce que vous aviez procédé à faire cette activité ?
Justin Kalenga : Nous c’est RUFPA, Partenariat rural et urbain pour l’Afrique, une ONG internationale œuvrant ici en RDC. Ici en province du Nord-Kivu, notre donateur ASODH, Action solidarité pour le développent humain nous a livrés un don de construction ici dans le camp Baraka, où nous avions pu faire les évaluations rapides multisectorielles.
Avant que ce camp de déplacés ne puisse commencer, notre donateur nous a livré la construction des latrines, dont nous avons quatre portes de deux faces. En totalité, c’est huit portes entre autre quatre pour les hommes et quatre pour les femmes.
Sauti ya wahami : Et vous venez de remettre certains kits, peut-on savoir la composition de ces kits ?
Justin Kalenga : Il s’agit des latrines d’abord. Deuxièmement, on est venu remettre les kits complets des objets à utiliser pour le bon fonctionnement de ces latrines. Pour qu’il n’y ait pas des contaminations des maladies pour les usagers ici au camp de déplacés Baraka, nous venons avec du savon Omo, les sceaux pour y mettre de l’eau, des raclettess ainsi que les ballets et de petits bassins.
Sauti ya wahami : Est-ce qu’il y a encore un paquet financier que vous reservez pour construire d’autres latrines ?
Justin Kalenga : Les besoins sont énormes effectivement. Nous allons encore plaider une seconde fois auprès de notre donateur ASODH. En cas de besoin, qu’il vienne intervenir ici au camp Baraka au bénéfice de notre population déplacée ici en ville de Goma, en provenance des territoires Masisi et Rustshuru et qui traversent une vie totalement déplorable.
Propos recueillis par Moïse Mukitsama