Les déplacés vivant dans le site placé dans les enceintes du stade de Kibati en territoire de Nyiragongo font face à deux défis majeurs qui menacent à la fois leur quiétude et leur santé : « le manque d’installations hygiéniques et des bâches pour leurs tentes ».
Certains d’entre eux qui ont été contactés par la synergie « Sauti ya wahami » le jeudi 08 août, affirment avoir des tentes en mauvais état, au-delà de l’absence des nourritures et des latrines.
« Nous avons ici des difficultés de manque des bâches, de nourritures et des latrines. Pour faire nos besoins, on s’emprunte les latrines de nos voisins. S’il pleuvait chaque jour, on allait mourir ici avec nos enfants, le froid nous frappe. D’autres en reçoivent mais pas nous », se lamentent-ils.
Ces déplacés craignent pour des maladies qui peuvent surgir et des vagues de contaminations qui peuvent s’en suivre en raison de cette situation. Ils plaident ainsi pour l’intention du gouvernement et ses partenaires humanitaires pour prévenir le pire.
« Si le gouvernement peut avoir pitié de nous et voir comment nous assister en nourritures et bâches, surtout que la période pluvieuse est annoncée d’ici début septembre. Nous serons des victimes des intempéries », plaident-ils.
Signalons qu’il y a plus d’une année depuis que ces victimes de guerre sont installées au stade de Kibati. Bon nombre sont venus de Masisi, lors des dernières attaques de leurs villages.
Sylvie Kabangana