Les retournés vendeurs de divers produits et denrées alimentaires qui étalaient leurs marchandises au niveau du péage route Kitoboko, plaident pour la réouverture de la Route nationale numéro deux (RN2).
Selon certaines familles retournées, la RN2 garantissait leur survie et que cette mesure de fermeture de cette route impacte négativement sur la vie quotidienne des familles qui regagnent leurs entités et qui se débrouillent à cet endroit.
« Nous ne sommes pas contentes parce que cette route nous aidait beaucoup, mais cette mesure nous pénalise en tout. Nous serons très ravis de voir cette route ouverte. Ici, on se débrouille en fabricant des beignets qu’on revend dans les quartiers alors qu’on était bien fixé ici au péage route. Cette vie que nous traversons nous deçoit parce qu’ici à la barrière Kitoboko, on vendait tout et on gagnait mais depuis la fermeture, nous sommes devenus vulnérables » a dit une femme déplacée.
Pour sa part, monsieur Raphaël Bampate, acteur de la société civile en territoire de Rutshuru, appelle à une activité de résilience pour pallier des moments difficiles qu’ils traversent, suite à la fermeture de cette route.
« Les retournés devraient faire de la résilience une priorité. C’est un système utilisé lorsque tu te retrouves dans une situation choquante soit dans un changement quelconque, donc, une attitude particulière prise dans un contexte particulier », invite cet acteur de la société civile.
Sophie Mavuta