Certains retournés choisissent complètement d’autres abris où habiter, après le retour dans leurs entités respectives en commune rurale de Rutshuru.
Ceux-ci expliquent cette situation par le désert rencontré dans leurs quartiers d’habitation, où plusieurs maisons sont vides et alimentent des doutes sur la situation sécuritaire dans le milieu.
« Je viens de décider d’abandonner ma maison parce que pour le moment, mon avenue est vide. Plusieurs maisons restent fermées car leurs propriétaires ont choisi se rendre dans d’autres quartiers où ils se trouvent être sécurisés « , explique un parent rencontré.
Dans leurs nouvelles localisations, ces retournés apprécient des abris dans la cité de Kiwanja qu’ils estiment en sécurité, malgré que les nouveaux ménages ne répondent pas à leurs besoins.
« J’ai dix (10) enfants et j’ai pris une maison en location ici au quartier Mabungo à Kiwanja et d’ailleurs, deux chambres et salon ne suffisent pas pour mes enfants et moi. Allez imaginer cet environnement ! Je me suis retrouvé seul dans mon avenue. C’est pourquoi, j’ai aussi décidé de m’éloigner de ma localité », renchérit ce père de famille.
D’autres retournés indiquent que dans leurs localités d’origine, il se fait enregistrer de nombreux cas de vols, poussant plusieurs familles vers la sortie pour ainsi se retrouver dans un refuge ou déplacement forcé.
Hategeka Ineza Tedjo