Les déplacés éprouvent d’énormes difficultés dans l’élevage, notamment des volailles et de caprins, surtout pendant cette période de sécheresse qui menace de faire disparaître toutes les races en raison de maladie.
Ndakola Mapendo Japhet, déplacé venu de Masisi révèle tant les difficultés de trouver des clients que de la nourriture pour ses poules, ainsi que le vol qui les met dans une mauvaise posture.
« Nous ne trouvons des vétérinaires pour administrer des médicaments à nos poules, pourtant en cette période de sécheresse, elles sont frappées par des maladies », indique-t-il et de rajouter : « La deuxième difficulté, ce sont des clients. Mais aussi, c’est très difficile à trouver avec quoi nourrir mes poules. En ce qui concerne le vol, nous vivons dans des bâches, à n’importe quel moment, on peut les déchirer ».
Le secrétaire du camp de Rusayo pensait emboîter le même pas mais le manque d’espace ne lui a pas favorisé la tâche. De ce fait, Ernest Funga demande un appui du gouvernement et de ses partenaires, pour leur faciliter la tâche. « Qu’ils nous aident à construire là où ces poules seront logées, même la ration et tant d’autres besoins », plaide-t-il.
Notons que la majeure partie de ces déplacés a demandé le retour de la paix, afin de leur permettre de pratiquer efficacement l’élevage dans leurs milieux d’origine.
Abiel Bushoki