Certains parents déplacés du site de Rusayo 1 en territoire de Nyiragongo, demeurent dans une inquiétude totale. Ce, après la fin de la vaccination contre la poliomyélite sans que leurs enfants ne soient pris en compte.
Cette inquiétude a été partagée ce lundi 24 juin, lors d’un entretien avec la synergie « Sauti ya wahami ». Certains s’attribuent à cette non-vaccination et évoquent leurs conditions de vie, qui les obligent de se faire accompagner par leurs enfants à la recherche de quoi mettre sous la dent.
Divine Mahoro, un de ces parents qui se reconnait fautive, veut se battre pour que son enfant ait la dose du vaccin contre la poliomyélite. « Mon enfant n’a pas été vacciné car je n’étais pas présente à la maison. Je ferai tout mon mieux pour que ce dernier bénéficie de tous les vaccins à la prochaine », promet-elle.
La vaccination contre la poliomyélite est aussi importante pour les enfants. Jean Claude Shirimpuhwe, président du comité sectoriel de santé dans le camp des déplacés de Rusayo I explique que ce vaccin est un moyen de prévention des conséquences de cette maladie. « Pour les parents, l’importance de la vaccination est d’empêcher la paralysie due à la polio. Donc, tous les parents doivent faire vacciner leurs enfants », rappelle et insiste-t-il.
L’espoir n’est pas pour les parents déplacés, qui n’ont pas fait vacciner leurs enfants durant cette phase. Une autre fenêtre s’ouvre. Claude Shirimpuhwe renseigne qu’une deuxième phase de vaccination contre la poliomyélite est prévue pour le mois de juillet, ce qui permettra aux enfants non vaccinés d’avoir leur dose.
Innocent Sibomana