Nyiragongo : plus de 90 enfants déplacés bénéficient d’une bourse d’étude

Nonante-deux élèves déplacés du secondaire seront pris en charge en frais scolaires au Complexe scolaire Arche de la science se trouvant en territoire de Nyiragongo durant l’année scolaire 2024-2025. Cette initiative est du promoteur de cette école, après des doléances des parents déplacés qui ont laissé entendre leur incapacité de s’acquitter des frais d’étude pour leurs enfants. M. Kasereka Zamani, gestionnaire de cette école s’entretient avec la synergie « Sauti ya wahami » sur son initiative.

Sauti ya wahami : Vous êtes le Gestionnaire du complexe scolaire Arche de la science, voudriez-vous nous dresser l’image de l’activité organisée au sein de votre école en faveur des déplacés ?

Kasereka Zamani : Aujourd’hui, je viens de lancer une activité à laquelle j’ai invité tous les parents des élèves dans l’objectif de rencontrer les élèves victimes de la guerre de Rutshuru et de Masisi, qui se trouvent ici à notre institution. Ces élèves sont vulnérables, leurs parents n’ont pas de moyens pour payer les frais scolaires. Ce maintenant que j’ai jugé mieux de les prendre directement en charge puisqu’ils ont droit d’étudier comme tout autre enfant, qui se trouve dans la ville de Goma.

Sauti ya wahami : Qu’est-ce qui justifierait qu’à la fin de l’année scolaire, ces élèves déplacés auront des dossiers au complet comme d’autres élèves ?

Kasereka Zamani : Tout ce que je viens de faire aujourd’hui, c’était pour aider les enfants là victimes de la guerre, sauf ce que j’ai demandé aux parents, est de payer les frais connexes ainsi que les fournitures scolaires.

Sauti ya wahami : Quel message adressez-vous aux autorités compétentes qui pourraient contribuer sur la vie des élèves déplacés ?

Kasereka Zamani : Tout ce que je vais demander aux ONGs partenaires du gouvernement est de venir en aide à ces enfants. Ils sont très nombreux à mon institution en tout cas, moi aussi, je suis incapable de supporter tous ces élèves déplacés. A d’autres personnes de bonne volonté, la porte est ouverte de venir en aide ces élèves déplacés.

Propos recueillis par Bandu Batechi

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