À l’occasion de la journée de l’enfant africain, célébrée le 16 juin de chaque, plus de 600 enfants venus des familles des déplacés vivants dans trois blocs du camp Ngangi ont été encadrés par des jeunes du Club école sans murs.
À en croire Michaël Kambale, président du mouvement des jeunes ambassadeurs pour les droits de l’enfant, ces enfants ont été sensibilisés sur leurs droits et devoirs au travers des poèmes, danses, chants et autres jeux.
« On a voulu passer avec eux quelques jeux pour leur réconforter mentalement, physiquement et moralement. Nous avons aussi passé une activité de sensibilisation concernant les droits des enfants et sur la violence faite aux enfants dans divers camps », renseigne le président du Mouvement.
Celui-ci plaide auprès des organisations humanitaires et du gouvernement, d’un encadrement particulier pour ces enfants qui traversent des difficultés sans précédent.
« Vraiment, ces enfants ne méritent pas cette vie. Les enfants ont besoin de retourner chez eux, les enfants ont besoin d’encadrement surtout les jeunes mineurs pour leur permettre de survivre, pour éviter qu’ils entrent dans des activités comme l’exploitation sexuelle, les abus sexuels. Ils ont besoin de soutien des adultes mais aussi de notre État », souligne-t-il.
Signalons ici qu’à l’issue de ces activités, de la bouillie, du pain, des biscuits et du jus ont été partagés entre ces enfants en guise de festivité, don du Groupe des hommes voués au développement intercommunautaire, GHOVODI en sigle, ONG grâce à laquelle, ces clubs des jeunes ont vu les jours.