Face à la multiplicité de barrières sur l’axe routier Kibati-Kibumba et qui affecte négativement leur vécu quotidien, les taximen motos déplacés plaident auprès du gouvernement congolais, pour des solutions idoines et rapides.
Selon certains d’entre eux contactés par la synergie Sauti ya wahami, cette situation impacte sur les recettes habituelles, à la suite des taxes illégales exigées à chaque barrière.
Bahati Panda, l’un parmi ces motards explique qu’il fréquente rarement ce tronçon pour éviter des tracasseries. Il indique qu’il gagne difficilement dix milles (10 000) francs alors qu’il nageait vers trente milles (30 000) francs congolais par jour avant cette situation.
« J’ai peur d’emprunter la route Kibati-Kibumba et Kilimanyoka à la suite des barrières illégales dans cette zone. On nous demande de l’argent à chaque barrière. C’est pour cette raison que je refuse souvent de fréquenter ce tronçon routier. On ne trouve plus d’argent comme avant. Chez nous, je trouvais 30 milles mais actuellement, je réalise difficilement 10 milles francs », se plaint Bahati Panda.
Et de poursuivre : « Nous avons besoin d’une solution de la part de notre gouvernement. Nous souffrons, nous voulons rentrer chez nous afin de vaquer à nos activités quotidiennes. Là, nous trouvions à manger facilement », demande-t-il.
À part cette situation, les motards déplacés se heurtent à d’autres difficultés dont le prix du carburant qui bascule au rythme du taux du franc congolais face au dollar sur le marché.
Prince Kakombe