Après enlèvement avorté de deux filles déplacées mardi dernier à Nyiragongo, les déplacé du camp de Bushagara dénoncent cette situation et plaident pour le renforcement des mesures sécuritaires dans et aux environs de ce milieu.
Jackson Nkindanimana, président de ce camp renseigne que cette tentative d’enlèvement qu’il attribue aux hommes armés non autrement identifiés, s’est déroulée dans les blocs 127 et 128 de ce site, qui héberge plus de six mille menages.
« La semaine passée, il y a des insurgés qui ont fait incursion dans ce site dans les blocs 127 et 128. Ils ont voulu enlever 2 fillettes, Gloire a Dieu, ces fillettes les ont échappés. C’est ça l’insécurité qui nous guette », rapporte-t-il.
Le président de ce camp place le problème dans l’effectif réduit des éléments de la Police nationale congolaise, ce qui facilite l’infiltration des personnes malintentionnées.
De ce fait, Jackson Nkindanimana plaide non seulement pour le renforcement de l’effectif policier mais plus encore, pour la construction des guérites tout au long du camp de Bushagara.
Signalons que le site de Bushagara est construit sur une étendue de 2 km² et aux standards humanitaires pour désengorger les sites spontanés le long de la RN2. Les statistiques récentes de l’ONG NRC font mention de la réinstallation de 750 ménages sur ce site.
Moïse Boneza