Dans le souci de lutter contre les violences basées sur le genre dans le camp des déplacés de Muja, les Hommes engagés sensibilisent ceux-ci et des voisins sur la masculinité positive.
Monsieur André Lwabosha, président de cette équipe explique que ces activités sont menées à travers des débats ayant une dose de cohabitation pacifique et de l’entraide mutuelle.
« Ce que nous faisons dans le camp pour les déplacés, nous créons les groupes dans les différents blocs. Nous essayons de sensibiliser et faire le débat, le feedback pour les déplacés et les voisins des déplacés pour ne pas humilier les déplacés afin de leur montrer que les déplacés et les autochtones sont les mêmes », explique-t-il.
Et de poursuivre : « Lorsque nous enseignons le système du foyer, nous leur montrons que dans le ménage, il n’y a pas le travail d’un homme et d’une femme ou soit des enfants garçons et filles. Le travail du ménage appartient à l’homme et à la femme », prêche André Lwabosha.
Il souligne que les hommes et les femmes ont tous des capacités, raison de plus d’instaurer la masculinité positive pour le développement de leurs ménages.
» Un homme et une femme détiennent une même capacité. Ça dépend d’une personne à une autre. C’est pour cette raison que nous leur montrons que la masculinité positive est très capitale, une chose que nous devons mettre en pratique pour le développement », renchérit-il.
Signalons que plusieurs ménages des déplacés sont confrontés à de nombreux défis. Cette situation les pousse à recourir à des actes de violences, mettant en mal une avancée de la bonne collaboration avec les autochtones.
Moses Mukitsama