Depuis la reprise des cours le 02 septembre dernier, des élèves et écoliers étudient dans de mauvaises conditions dans des écoles du territoire de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu.
M. Bareke Ndabundu Janvier, directeur d’une école primaire à Kanyarucinya, mentionne la perturbation des actualités scolaires en raison de l’occupation des salles par des déplacés.
« Ç’a perturbé la planification. Les heures qu’on pouvait débuter avec les cours, il y a les parents qui sont encore au lit, on est obligé d’attendre. Ça dérange fortement. Avec les va-et-vient vraiment, les enfants sont tellement gênés », déplore-t-il.
À en croire Théo Musekura, président du camp de Kanyarucinya, cinq écoles se retrouvent actuellement occupées. Il sollicite ainsi la relocalisation de ces familles vers un autre endroit.
« La situation est compliquée. La journée, quand les enfants sont en classe, ces déplacés sont en difficulté. Ils ne peuvent pas cuisiner et s’il pleuvait, avec leurs affaires dehors, c’est un problème. Pour cela, je demande aux ONGs et à notre gouvernement de venir aider ces déplacés avec les bâches pour qu’ils libèrent les salles en attendant. Mais, notre souci n’est pas ces bâches ou la nourriture, c’est plutôt voir la fin de cette guerre », insiste Théo Musekura.
Signalons ici que des centaines des familles déplacées n’ont pas eu d’assistance depuis leur arrivée. Par manque d’abris, certaines se sont installées dans des écoles et d’autres dans les églises.
James Bonos