Les femmes veuves et celles vivant loin de leurs conjoints dans le site Don Bosco Ngangi, plaident auprès du gouvernement et des organisations humanitaires de leur venir en aide dans la dotation et la construction des abris, où elles pourront passer la nuit et se couvrir des intempéries avec leurs enfants.
Selon certaines d’entre elles contactées par la rédaction de la synergie Sauti ya wahami, elles se livrent elles-mêmes à la construction et à la réhabilitation de leurs abris provisoires, lesquels ont été établis à l’aide des bâches usées, incapables de tenir pendant cette période pluvieuse.
« J’ai construit un autre abri. L’ancien était dans un mauvais état à cause de la pluie. Je n’ai pas quelqu’un pour m’aider en plus. Je n’ai pas de moyen pour payer la main d’œuvre. Nous allons vivre ici étant au nombre de huit (8). Je n’ai pas d’ autre choix à part construire mon abri, les conditions difficiles m’obligent. Je le fais avec un bébé au dos. Mon mari est resté au village. Trouver de petits arbres pour la construction, c’est un problème. Je suis veuve. Je n’ai pas quelqu’un pour m’aider. J’ai un abri qui veut tomber. J’ai 5 enfants. Quand il pleut, on reste débout » ont expliqué ces femmes rencontrées.
La vulnérabilité ne leur laissant aucun autre choix, ces déplacées lancent un SOS (Save our soul).
« Que les ONG nous amènent des bâches. Si j’avais des bâches suffisantes, j’allais construire un grand abri. Si les ONG nous donnent des bâches, nous pouvons construire de grands abris dans lesquels nous vivrons tous avec les enfants. Nous demandons des bâches et des vivres car on ne peut pas rester dans ces abris sans manger » ont-elles ajouté.
Signalons que d’autres difficultés vécues dans le site Don Bosco Ngangi nécessitent également des réponses plus rapides, dont celles rencontrées dans l’accès aux soins de santé appropriés et à l’eau potable.
Prince Kakombe