Plus de trois mille enfants déplacés séparés de leurs parents rôdent autour des camps, en raison de la guerre d’agression que subit la République démocratique du Congo de la part du Rwanda. Ses enfants en difficulté se retrouvent dans et autour des camps et sites des déplacés dans et autour de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Dans le site de Don Bosco Ngangi en territoire de Nyiragongo, certains des enfants se retrouvant dans la même situation, sont encadrés de diverses manières. Selon Kizito Magayane, vice-président dudit camp interrogé ce jeudi 11 juillet par la synergie « Sauti ya wahami », ils sont soit envoyés au niveau de CAJED, soit identifiés par la division provinciale des affaires sociales.
« Ils sont ici dans notre camp, nous les avons enregistrés. La première vague était envoyée à CAJED et d’autres sont souvent identifiés par le service provincial des affaires sociales. En dehors de ces structures, d’autres enfants sont pris en charge dans des familles d’accueil par des personnes de bonne volonté ou ils sont adoptés par certaines familles », explique-t-il.
Ceux qui sont restés dans le camp, sont appuyés par des bons samaritains (personnes de bonne volonté, Ndlr). Même si le plus grand défi tient à l’assistance et surtout à la scolarité, même si des associations et les humanitaires interviennent de temps à autre avec de l’aide.
« Les humanitaires ont des assistances limitées, mais les associations locales et les églises apportent souvent leurs soutiens à cette catégorie d’enfants ici au camp, chose que nous encourageons », se réjouit le vice-président du camp de Don Bosco Ngangi.
Pour faciliter le retour de ces enfants dans leurs familles, Kizito Magayane renseigne que plusieurs organisations entrent en jeu au travers une série de mécanismes mis en place.
« Nous les identifions avec le service des affaires sociales et le CICR facilite la Croix-Rouge de la RDC cette tâche d’enregistrement d’enfant, selon leurs milieux de provenance et certains retrouvent leurs parents. Même les médias qui communiquent le massage, nous facilitent aussi », rapporte-t-il.
Soulignons ici que la plupart d’enfants déplacés séparés de leurs parents, reçoivent l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance, par le truchement de ses partenaires qui interviennent dans les camps et sites des déplacés.
Sylvie Kabangana