Les hommes porteurs d’armes sont pointés des doigts accusateurs de la cause de l’insécurité qui ronge des camps et sites de déplacés dans et autour de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Ces personnes armées sont inculpées des incursions nocturnes, de pillage des biens, le vol, la circulation libre des armes et des chaos qu’elles sèment dans ces milieux.
Faustin Mahoro, président du camp des déplacés de Bulengo indique que des bandits armés font des incursions nocturnes en cascade dans des abris des déplacés et cela dans plusieurs sites, rendant leur nuit cauchemardesque.
Celui-ci appelle les agents de l’ordre à la responsabilité pour assurer la sécurité de ces milieux, devenus cibles des hommes porteurs d’armes, contrairement aux prescrits du Droit international humanitaire, qui interdit la circulation et la présence d’armes dans des zones attribuées aux personnes déplacées.
Le commandant de la police du site de déplacés à Bulengo, Bahati Kwabo qui reconnait le fait, renseigne que les éléments de la Police nationale congolaise sont déjà déployés malgré des nombreuses difficultés dont celles liées à l’effectif et à la logistiques pour mieux répondre aux attentes des déplacés.
Il invite cependant la population et particulièrement les responsables des camps à la collaboration avec la Police nationale congolaise, pour décanter cette situation et ainsi, permettre aux déplacés de connaître des nuits paisibles.
Felix Balume