Des femmes déplacées qui se sont installées dans des maisons en location dans le territoire de Nyiragongo et en ville de Goma, font recours à des Activités génératrices des revenus (AGR) pour subvenir à l’ensemble de leurs besoins.
Ces femmes vendent notamment des maïs, cannes à sucres, des baignés, de la braise, chikwanges et arachides au bord de la route et de grandes artères de Goma, avec un capital qui peine à couvrir l’ensemble de besoins.
« Je parcours une vie misérable à travers mon petit commerce de maïs. Pas de clients au marché, cela cause un manque de nourriture à ma famille », se plaint une d’entre elles. Pas si loin, une autre raconte : « Quand je suis venu ici à Goma, j’ai campé chez mon frère et m’a donné une petite place à vivre. Mon petit commerce de chikwanges et arachides subvient au besoin », rapporte-t-elle.
Les dépenses sont énormes, ce qui n’est pas en adéquation avec le capital que détiennent ces femmes déplacées, qui doivent subvenir également aux besoins de leurs enfants. « Je provenais de Bunagana, je vis chez ma sœur avec mes enfants. J’ai un capital de dix mille FC pourtant j’ai trop de dépenses. Que le gouvernement nous donne une aide financière pour notre survie », plaide l’une de ces femmes.
Rappelons que la préoccupation d’urgence, pour sauver la vie de ces déplacées vivant dans de grandes cellules de Nyiragongo et ceux des familles d’accueil, est de les associer aux assistances humanitaires mais aussi, aux appuis dans les microprojets.
Bandu Batechi