Nombreux sont ces déplacés qui se rabattent sur les activités champêtres auprès des autochtones, pour couvrir leurs besoins alimentaires alors que d’autres se transforment en quémandeurs.
Sur le 1700 ménages, seuls 800 ont bénéficié d’une assistance humanitaire du Programme Alimentaire Mondiale (PAM). Alice Nzabonimpa, une déplacée non assistée affirme être aidée par des personnes de bonne volonté, qui leur dotent de petite somme d’argent pour subvenir en leurs besoins.
« Nous n’avons aucun autre choix à part de passer le maximum de notre temps dans les champs de Nyiragongo. Les personnes de bonne volonté nous donnent des occupations et après, nous rentrons avec 3.000 ou 4.000Fc. Avec ça, on peut avoir la nourriture pour nos enfants, et d’autres déplacés circulent en train de quémander », rapporte-t-elle.
M. Michel Makoma, membre du comité du site 8ème CEPAC Munigi déplore le silence qui couvre tous les plaidoyers lancés auprès des organisations humanitaires et personnes de bonne volonté.
« À part PAM qui avait assisté les 800 ménages, les autres ne sont pas assistés et quand nous laçons des lettres de plaidoyer et demande d’assistance, nous ne recevons aucune suite favorable, nous ne savons plus comment nous adapter car la vie devient de plus en plus difficile », se lamente ce membre du comité.
Prince Kakombe