Aux côtés des mesures déjà prises après plusieurs cas de Monkeypox signalés depuis le mois de juin dernier, deux check-points ont été érigés dans le camp de déplacés de Muja en territoire de Nyiragongo, en guise de renforcement de la prévention.
Placés à l’entrée comme à la sortie du camp, ces points de contrôle servent au prélèvement des températures de chaque passant pour détecter d’éventuels cas de cette épidémie. Après cette étape, deux agents commis au lavage de main, prodiguent des conseils sur le bien-fondé de cette pratique.
« Nous sommes ici pour sensibiliser les gens à se laver les mains. Même si tous ne comprennent pas au même moment. Les gens commencent à se laver. C’est pourquoi, nous mettons un mégaphone. Pour les populations, le lavage des mains élimine les impuretés », soulignent ces agents.
À en croire M. Jerermy Bihamba, superviseur de ces check-points, ce dispositif installé par World relief, permet non seulement de tester mais aussi d’orienter les malades. « Nous avons érigé ces check-points pour tester les malades et les orienter au centre pour leur prise en charge » et d’insister, « Nous demandons à tout le monde de se laver les mains et le médicament dans l’eau, c’est pour tuer les virus ».
Il sied de vous signaler que le Mpox a été révélé pour la première fois, au mois de juin dernier dans les camps des déplacés autour de la ville de Goma, avant qu’il ne soit déclaré épidémie par l’OMS. Depuis, un vaccin est administré aux volontaires pour stopper sa propagation.
Moïse Mukitsama