Au moins mille deux cents quatre-vingt dix-sept (1297) ménages des déplacés vivent dans des écoles en groupement Biiri, dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu, depuis février de cette année.
Interrogés par la synergie Sauti ya wahami, ces déplacés décrivent des conditions de vie insupportables et craignent pour le début de la rentrée scolaire.
« Nous manquons comment nous pouvons faire. Nous voulons qu’on nous délocalise d’ici car nous venons de souffrir au sein de ces écoles. Les cours vont bientôt commencer et on nous refoule. Nous terminons 6 mois ici », disent ces personnes.
Contacté à ce sujet, le comité du camp de Lushebere rassure que les démarches se poursuivent afin d’obtenir une solution, pour ces victimes de récents affrontements.
« Nous nous sommes intéressés en rédigeant des lettres adressées aux autorités. L’administrateur a reçu une copie et même à Goma, on est informé. C’est pourquoi nous identifions les nouveaux déplacés », explique Moïse, président de la jeunesse dudit camp.
Celui-ci demande ainsi aux autorités à fournir plus d’efforts pour que ces déplacés obtiennent des abris avant la rentrée scolaire, afin qu’ils ne soient pas mis à la porte.
Notons que les affrontements entre groupes et forces armés ne cessent de s’enregistrer ces derniers jours dans certains coins du territoire de Masisi.
Sadiki Kajibwami