Dans la cité de Sake en territoire de Masisi, les maisons et autres biens des déplacés qui se sont réfugiés dans des camps et sites autour de la ville de Goma au Nord-Kivu, sont en train d’être dévalisés et vandalisés, dont le dernier cas date de la semaine passée, où une maison a été vidée.
À en croire Léopold Mwisha, président société locale, des portes et toitures de maisons, des cultures dans les champs voire des marchandises et d’autres biens de valeur sont actuellement volés, sans parler des maisons qui sont incendiées.
« Comme vous le savez, plus de quatre-vingt-dix pourcents (90%) de la population de Sake est actuellement en déplacement et vit dans les camps. Ils avaient abandonné leurs maisons qui sont en train d’être visitées par des inconnus, d’autres sont détruites par ces mêmes bandits, qui récupèrent surtout des portes et fenêtres métalliques, des vivres et autres bien de valeur », rapporte le président de la société civile de Sake.
Cette situation n’est pourtant pas sans conséquence. « Cette situation est à la base de plusieurs cas des traumatismes, il y a deux mamans qui étaient tombé évanouis, l’une ne s’est pas encore retrouvée jusqu’à présent, c’était juste quand elle a appris que sa maison a été brulée », renseigne-t-il.
La société civile de Sake demande l’implication des autorités provinciales pour décanter cette situation, en attendant le rétablissement de la paix pour que ces populations regagnent leurs entités sans craindre pour leurs vies et aux organisations humanitaires, elle suggère l’identification de toutes les victimes pour qu’elles soient remises dans leurs droits.
Signalons ici que les populations de Sake ont élu depuis plusieurs mois maintenant, domicile dans des camps à l’ouest de ville de Goma, en raison des bombes repétées larguées par le M23.
Prince Kakombe