Des familles déplacées vivent dans des conditions difficiles dans les enceintes de certaines écoles. Cette alerte est de M. Jean de Dieu Watemwami, défenseur des droits de l’enfant au bureau de la Division des affaires sociales en territoire de Masisi.
Cette situation met en mal la vie de centaines d’enfants déplacés, qui composent avec le manque de l’éducation de base dans leur milieu de déplacement.
« Les enfants déplacés de guerre du M23, venus des villages de Kalembe, Kahira, Mpeti pour ne citer que ceux-là, n’étudient plus. Or, partout au monde, l’éducation garantie la croissance propice de l’enfant. Vraiment, cette guerre impacte négativement sur l’avenir des enfants dans plusieurs endroits », se lamente ce défenseur des droits de l’enfant.
Jean de Dieu Watemwami plaide pour le retour de la paix dans l’ensemble de la province du Nord-Kivu pour donner la chance à ces enfants d’avoir un meilleur avenir. « Nous demandons au Gouvernement congolais de songer au calvaire de ces centaines d’enfants qui n’ont plus accès à l’éducation, pour qu’ils reprennent les chemins de l’école car ce sont des enfants déplacés », insiste-t-il auprès des autorités.
Notons que des milliers d’enfants déplacés de Masisi qui n’étudient plus, sont exposés aux multiples dangers de violation de droits, entre autre abus et exploitation sexuels, recrutements forcés dans des groupes armés locaux et à l’exploitation économique.
Samuel Lukuli