Plusieurs ménages des déplacés de Lushagala ont été assistés vendredi dernier par l’ONG Fida de la 8ème CEPAC. Cette assistance était composée de la farine, des haricots, d’huile et du sel octroyés à plus de 2000 ménages, depuis le mois d’août dernier. Grégoire Mukalayi, agent au sein de cette organisation a parlé de cette action à « Sauti ya wahami ».
Sauti ya wahami : La fois dernière, vous avez assisté 2000 ménages, quelle est la situation actuelle ?
Grégoire Mukalayi : Par rapport à la fois passée, bien-sûr, c’était 2000 ménages. Même pour ce tour, c’est 2000 ménages, c’est-à-dire, c’est une distribution mais qui se fait à trois phases. Ici, c’est la troisième que nous sommes en train de faire. Ce que je peux dire, est que c’est toujours les même 2000 ménages, qui sont en train de bénéficier depuis la première phase.
Sauti ya wahami : Peut-on savoir la composition de kit d’assistance que vous avez accordé à ces déplacés ?
Grégoire Mukalayi : Le kit que nous sommes en train de distribuer aux déplacés est composé de quatre articles : le premier article, c’est la farine de maïs, le second, c’est le haricot, le troisième article, c’est l’huile végétale, et le quatrième, c’est du sel.
Sauti ya wahami : Est-ce que cette recette correspond exactement à l’alimentation que les déplacés veulent justement parce que les autres disaient qu’il fallait augmenter quelque chose ?
Grégoire Mukalayi : Je veux vous dire que d’abord, les bénéficiaires sont satisfaits de cette aide. Vous-mêmes, vous êtes témoin, vous êtes en train de voir quand ils sont en train de recevoir leur kit, ils sont en train de dire merci. Selon même le témoignage, vous l’avez même écouté, le secrétaire du comité des bénéficiaires, lui-même était en train de dire qu’ils sont satisfaits, qu’ils sont contents de cette assistance c’est-à-dire que cette assistance correspond à leurs besoins, même si ce n’est pas pour répondre à tous les besoins mais quand-même, ça correspond aux besoins qu’avait la population déplacée au niveau du Camp de Lushagala.
Sauti ya wahami : Qu’est-ce que vous planifiez pour la phase prochaine ?
Grégoire Mukalayi : Nous savons que les besoins sont énormes, c’est difficile même de répondre à ça et je suis convaincu que ce n’est pas la CEPAC Fida qui est en train de répondre aux besoins, mais elle est en train de contribuer en même temps que les autres acteurs humanitaires. Nous avons tous le souhait de continuer à assister les personnes qui sont en difficultés. C’est vraiment un souhait pour tout le monde.
Propos recueillis par Moïse Mukitsama