Des jeunes filles et garçons dont l’âge varie entre 20 et 25 ans, se livrent à des jeux et autres loisirs non conformes à l’instar de la consommation excessive d’alcool dans le site de Lushagala par manque d’encadrement adéquat.
Ceux-ci passent leur temps dans des abris d’alcool, placés dans ce site comme un lieu récréatif des jeunes sans occupation.
« En vérité, nous jeunes, avons un problème. Premièrement, nous n’avons pas de boulot. Les enquêteurs prennent seulement les femmes, mais pas nous jeunes pour trouver l’emploi. C’est très difficile. Le manque d’occupations fait que je fasse de mauvaises choses. Chez nous, j’étais cultivateur aujourd’hui, je suis au camp de Mugunga. J’irai cultiver où, où est-ce que j’aurai l’argent pour acheter le savon. Tout ça nous pousse à faire les choses qui sont contre la morale », expliquent certains que nous avons rencontrés.
Ils attribuent leur attitude au manque d’un encadrement judicieux et lancent ainsi un appel au gouvernement et d’autres personnes de bonne volonté, afin de les aider à s’éloigner de mauvaises voies.
« Ce que nous voulons auprès des autorités, c’est la paix pour que nous retournions chez nous ou qu’on nous fasse des occupations ou même des AGR pour voir comment nous allons survivre », plaident ces jeunes.
Pour ne pas tomber dans la même situation, certains jeunes commencent déjà à regagner leurs villages malgré l’insécurité. Ils se disent débordés par la souffrance vécue dans leur site de campement.
Maranatha Balikwisha