Grâce au plaidoyer mené par les autorités administratives locales et la société civile, un site collectif a été installé par l’organisation Action et intervention pour le développement social (AIDES) pour accueillir les déplacés à Lubero-centre.
Alors que les travaux ne sont pas encore achevés, déjà les hangars sont remplis des déplacés. La société civile de Lubero-centre précise quant à elle, que ce site est plutôt réservé à la première vague de déplacés, arrivés vers juin 2024.
« Les hagards étaient programmés pour une des populations déplacées qui étaient aux sites collectifs délocalisés. Certains sont au centre des jeunes, d’autres au niveau de l’entrepôt et d’autres dans des maisons inachevées dans la commune », a expliqué Joseph Mahamba, vice-président de cette structure citoyenne.
En ce moment, la situation est difficile à gérer avec de nouvelles vagues de déplacés qui affluent Lubero-centre, en raison des affrontements dans le sud du territoire.
La société civile affirme avoir continué le plaidoyer pour rendre ce lieu abordable. « On continue avec des demandes afin qu’on puisse trouver quelqu’un qui pourra se préoccuper de l’eau dans le site, des latrines pour qu’il y ait de l’hygiène. Maintenant, comme ce n’était pas achevé, voilà que c’est déjà occupé par une nouvelle vague venue au moment que c’était un plaidoyer pour les déplacés qui étaient venus avant », renseigne-t-elle.
Signalons ici que le plaidoyer a été mené en vue de combler le vide laissé par la capacité limitée dans des écoles et églises. Cet appui de AÏDES se limite seulement par la construction des hangars dans ce site collectif.
Aimelia Kaseso