C’est depuis le 02 septembre que les écoles ont ouvert pour accueillir les enfants. Près de deux mois depuis la rentrée scolaire 2024-2025, nombreux élèves déplacés peinent encore à trouver des places dans des établissements scolaires publics de la sous-division éducationnelle Lubero 1 en province du Nord-Kivu.
Cette situation s’explique par le nombre en cascade d’inscriptions des enfants déplacés, qu’ont accueilli des écoles publiques à Lubero-centre. Des parents déplacés qui ont sillonné pour chercher des places pour leurs enfants, ne savent plus à quel saint se vouer.
« Nous avons fait le tour des écoles, nous n’avons pas trouvé où faire inscrire nos enfants. Nous nous demandons où est-ce que ces enfants vont étudier. Nous avons une difficulté, celle de faire inscrire nos enfants », se sont lamentés des parents déplacés fatigués après plusieurs va-et-vient sa suite favorable.
« J’ai trois enfants, aucun d’entre-deux n’est à l’école. Ils sont devenus des vagabonds. Nous plaidons pour que nos enfants soient admis au sein des établissements publics…. Moi, j’ai deux enfants en âge scolaire. J’avais sillonné dans des écoles en cherchant la place pour eux mais, je ne l’ai pas trouvée. Nous manquons quoi faire d’eux », s’attristent-ils face au dilemme de l’année blanche de leurs enfants.
Le Parlement des jeunes de Bwito au travers son président, Chirac Mafula, appelle les autorités à prendre des mesures nécessaires pour sauver l’éducation de ces enfants déplacés et ainsi respecter le droit inscrit dans la Convention relative aux droits de l’enfant.
« Nous alertons sur cette situation et invitons notre gouvernement et tous ses partenaires de voir comment travailler sur cette préoccupation pour essayer de soulager les parents et les enfants déplacés. On n’a toujours dit que le seul héritage que nous devons laisser aux enfants, c’est l’éducation », rappelle Chirac Mafula.
Pourtant, le responsable de la sous-division de l’éducation nationale Lubero 1 avait insisté lors de la rentrée scolaire, sur la nécessité d’admettre sans condition, tous les enfants déplacés. De ce fait, ces parents des déplacés désespérés appellent les autorités à trouver des solutions idoines.
Aimelia Kaseso