Dans les localités de Akwele, Bilulu, Isange, Mabuo, Midede, Ombole et Bandulu, accéder aux soins de santé demeure un véritable casse-tête pour les populations retournées, depuis de cela un mois passé.
À en croire la société civile locale, ces entités du secteur de Bapere en territoire de Lubero, ces populations sont contraintes de parcourir plus de 20 km pour atteindre Mangurudjipa, afin d’avoir accès aux soins.
M. Samuel Kagheni, son président évoque déjà des morts, suite à cette distance qui ne favorise pas la prise en charge en temps réel. « On enregistre des morts liés au manque de prise en charge médicale. C’est une inquiétude de la population. Les gens tombent malades et parcourent à pied plus de 20 Km pour atteindre l’hôpital de Manguredjipa », indique-t-il.
Il plaide ainsi pour la sécurisation des prestataires de santé, vu que les populations regagnent de plus en plus leurs villages, en raison de l’accalmie qui règne dans la région. « Nous alertons le gouvernement sur la nécessité de sécuriser la zone afin de permettre un retour apaisé du personnel soignant dans la zone. Mais aussi à la zone de santé, d’organiser des services minimums dans les zones comme Midede, Ombole et Bandulu », appelle Samuel Kagheni.
Signalons ici qu’au total, sept aires de santé sur le 12 que compte la zone de santé de Manguredjipa, ne fonctionnent pas suite à l’activisme de l’ADF dans la zone.
Elvine Malimbo