Le Président du comité local de pilotage des déplacés de Lubero indique que des déplacés se sont déversés dans des familles d’accueil et d’autres ont pris des maisons en location. Néanmoins, de nombreuses difficultés couvrent leurs vies.
Parmi les défis, les déplacés font face à des conditions alimentaires précaires pour ceux se trouvant dans des familles d’accueil et, pour ceux en location, un retard de payement s’observe. « Ceux qui ont trouvé des maisons en location, ont des difficultés de payer. C’est pourquoi, les bailleurs reviennent vers nous pour demander comment se comporter et nous les calmons leur disant que ça va aller. La population de Lubero est hospitalière, elle est en train de patienter ceux-là qui ne payent pas des locations », a indiqué Ephrem Kawalina, président du comité de pilotage des déplacés de Lubero-centre.
Par ailleurs, il renseigne que les écoles qui servaient de site collectif aux déplacés, sont déjà dégagées. « Les déplacés ne sont plus dans des sites comme à Migheri, Kasiyi et Muchungajimwema. Certains ont trouvé de maisons de location et d’autres dans des familles d’accueil », affirme-t-il.
Ephrem Kawalina remercie pour ce fait, des familles d’accueil qui ont accepté de faire loger gratuitement les déplacés dans leurs maisons.
Justin Kasembo