La plupart de bornes fontaines ne sont plus desservies en eau potable à Lubero-centre, chef-lieu de ce territoire. Le comité qui gère l’eau, alerte sur cette insuffisance depuis l’arrivée massive des déplacés. Ce qui présente des graves risques.
Dans les quartiers Lubero et du 30 juin par exemple, où se trouvent plus de 3 000 déplacés sur les 5 000 qu’on retrouve à Lubero, l’eau arrive à peine et ces personnes ont du mal à s’approvisionner.
Le Bourgmestre intérimaire de Lubero, Joseph Kavahwere Balikwisha indique qu’au stade actuel, un SOS a été lancé auprès des services hydrauliques pour pallier la situation. « Nous avons constaté que là qu’ils [déplacés] sont, il n’y a pas d’eau potable. On a fait appel au service hydraulique pour qu’on ajoute des bornes fontaines près des sites des déplacés et renforcer l’hygiène corporelle », renseigne-t-il.
Kasereka Ndula, responsable de ce service identifie le mal ailleurs. Le service hydraulique place le problème au niveau de l’addiction d’eau de ces bornes, dont il plaint la capacité. « Les déplacés sont nombreux ici à Lubero, pourtant, la quantité produite par l’addition d’eau est insuffisante. Nous avons seulement 80 mille litres. Si on fait le calcul, cette eau ne suffit pas même pour la population locale, sans ajouter les déplacés. C’est grave. On ouvre les bornes fontaines à 6h, déjà à 9h00, l’eau s’épuise dans le réservoir et il y a carence », raconte-t-il.
L’urgence s’impose alors dans ce sens pour accroître la capacité de production de ces bornes fontaines, pour éviter le pire qui peut surgir durant les prochains jours si rien n’est fait.
Aimelia Kaseso