Des chefs d’établissements scolaires se plaignent du taux de réussite des élèves durant la première période de l’année scolaire 2024-2025. Dans la plupart d’écoles dont celles de Kanyabayonga, ces autorités scolaires expliquent cette situation par les conséquences fâcheuses de la guerre sur les enfants.
À l’école primaire Mughola par exemple, 655 écoliers ont satisfait à la première période sur 936, soit un taux de réussite de 70%, alors qu’à la même période l’année dernière, 95% d’apprenants avaient réussi.
« Nous avons constaté que le niveau des enfants a tellement baissé suite aux effets de la guerre », explique M. Kambale Saliya, Directeur adjoint de l’école primaire Mughola.
« Nous sommes en train de sensibiliser les enseignants pour qu’ils puissent voir comment aider les enfants à revenir à l’état normal après la guerre. J’ai essayé d’évaluer en général le niveau des enfants dans toutes les classes, j’ai constaté qu’ils sont à moins de 40% », renseigne un autre chef d’établissement.
La situation trouve une place importante dans des écoles secondaires. « Comme d’habitude, la première période a toujours eu des aspects négatifs parce qu’il y a problème de l’inadaptation. Mais au fur et à mesure que l’année avance, les échecs diminuent. Quand les résultats du premier semestre sortiront, c’est maintenant que nous aurons la vraie réalité », souligne M. Katikati Eliachim, l’un des enseignants de la place qui voit les enfants se rattraper au cours de l’année.
Ces différents chefs d’établissement et enseignants appellent à la cessation des hostilités, pour permettre aux apprenants de poursuivre l’année scolaire dans la quiétude.
Augustin Tsongo