Les acteurs locaux s’impliquent de plus en plus dans la recherche des solutions aux différends que connaissent les déplacés dans des sites des déplacés à Lubero-centre, dans le territoire de Lubero. Ceci est la résultante d’un mécanisme de prévention et de gestion des conflits dans des sites, mis en place par la société civile.
Madame Mamy Kabange, une mère déplacée se réjouit de la cohabitation pacifique installée par ces acteurs. « Il ne manque pas de conflits quand les gens habitent ensemble. Oui, il nous arrive des moments de nous chamailler, il nous arrive aussi des moments de nous réconcilier. Ici, nous sommes bien. Il n’y a plus assez de conflits. Nous vivons une cohabitation pacifique », explique-t-elle.
Cette initiative est consécutive à des préjugés et stéréotypes, qui surgissent souvent et qui sont à la base de nombreux conflits. Alors, la société civile organise des séances de formation sur la gestion pacifique des conflits et c’est ici où certains déplacés sont identifiés pour devenir des médiateurs sociaux.
« Certains déplacés, disaient non, voilà les nandes, comme ils sont chez eux ici à Lubero, ils ne doivent pas bénéficier de l’appui de la population locale. Ce conflit, nous l’avons résolu. Nous avons été dans des sites pour sensibiliser les déplacés qui voulaient afficher cette tendance du tribalisme, même dans les sites », a laissé entendre Jackson Vahalwire, président de la société civile locale.
Il faut noter que ces médiateurs ont déjà créé un comité de prévention et de gestion pacifique des conflits dans des sites des déplacés à Lubero-centre.
David Mayani