Les motards déplacés du sud du territoire de Lubero, au Nord-Kivu peinent à s’adapter et par ricochet, difficile pour eux de subvenir aux besoins de leurs dépendants.
Au niveau du parking de Kanyabayonga centre par exemple, des motards autochtones comme déplacés, tous mêlés, attendent des clients. Ceux déplacés décrivent un bon accueil de leurs collègues.
« Nous travaillons comme d’habitude. Les amis nous ont accueillis, pas de problème, seulement nous sommes nombreux et nous ne pouvons pas trouver beaucoup d’argent », témoignent certains parmi les motards rencontrés ce lundi 15 juillet par la synergie « Sauti ya wahami ».
Kasereka Hosea, chef de parking plaide quant à lui pour l’affiliation de tous les motards déplacés pour être en ordre. En attendant, il a indiqué que l’instruction a été donnée aux contrôleurs, pour ne pas compliquer la vie de ces déplacés. « Nous demandons aux amis d’avoir la carte de membre, mais il n’y a pas de contrôle. Nous avons demandé au contrôleur de ne pas déranger les déplacés », renseigne-t-il.
Néanmoins, tous les motards demandent le retour de la paix dans leurs entités respectives pour améliorer non seulement leur rendement mais plus encore, leur climat de travail car cela leur permettra de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs dépendants.
Augustin Babuirani