Les journalistes professionnels déplacés de Lubero encouragent l’Union nationale de la presse du Congo pour toutes les démarches menées jusque-là en leur faveur après la fuite de leurs entités respectives en raison des hostilités entre les FARDC et les rebelles du M23.
Ce sont des journalistes, qui ont connu plusieurs déplacement avant de finir dans le sud du territoire de Lubero. Augustin Babuirani de la Radio communautaire environnementale de Kanyabayonga, renseigne qu’ils ont du mal à travailler.
« Nous traversons plusieurs difficultés en milieu d’exil. Trouver du courant, des unités ou des méga devient pour nous, faciliter la tâche devient difficile », explique-t-il.
Les journalistes des territoires de Rutshuru et Lubero ont été rejoints par 25 autres venus de Manguredjipa-Njiapanda, fuyant les atrocités des présumés ADF dans des villages autour de Beni. Dans cette zone, des radios ont même été pillées.
« Certaines radios ont été pillées pendant la guerre, nous savons ce que nous allons devenir pendant le retour chez nous à Kanyabayonga », rapporte Samson Kartasi de la Radio communautaire Amani.
Tous, une quarantaine, sont jusque-là encadrés par des partenaires, mobilisés par l’Union nationale de la presse du Congo, section du Nord-Kivu. Aimelia Kaseso, une journaliste déplacée de Kanyabayonga remercie l’UNPC pour cette action : « Nous gratifions l’UNPC qui a reçu à mobiliser les partenaires qui accompagnent les journalistes déplacés pendant ce moment difficile ».
Ces journalistes plaident auprès de l’UNPC et ses partenaires pour l’acquisition des nouveaux matériels de travail, comme des dictaphones, ordinateurs et ainsi faciliter leur travail malgré le déplacement.
Augustin Tsongo