Des femmes déplacées cantonnées dans les sites à Lubero-centre se donnent aux Activités génératrices des revenus (AGR) pour répondre à des besoins primaires de leurs familles.
Ces déplacées s’initient au commerce. Elles vendent notamment des tomates, des braises et du riz. Certaines rencontrées par la synergie « Sauti ya wahami », se plaignent néanmoins du manque de clientèle.
« Je vends du riz pour subvenir à d’autres besoins du ménage, mais les gens veulent toujours s’en procurer dans des boutiques malheureusement », dit une d’elles. « Ces braises ne sont pas en train de s’écouler. Depuis avant-hier qu’elles sont là, il n’y a pas celui qui vient acheter, peut-être parce que nous sommes des visiteurs on voit le visage. Il y a un travail lorsque les produits sont achetés. Nous vendons de la tomate mais il n’y a pas ceux qui viennent acheter et pourri nous manquons que faire », se lamentent d’autres.
Certaines femmes, malheureusement ont abandonné ces activités en raison de multiples difficultés qui contournent leur initiative. Kahindo Sarah, vendeuse des choux au marché central de Lubero et qui était voisine de ces déplacées, regrette que ces dernières aient arrêté.
« Il y avait deux parmi nous pour la vente des choux mais aujourd’hui, elles n’arrivent plus. Nous manquons si ce par manque de moyens ou parce qu’elles ont vu les taxateurs passer au marché », regrette-t-elle tout en appelant ces femmes déplacées à revenir travailler.
Jusque-là, la situation humanitaire des déplacés reste inquiétante dans le territoire de Lubero où, malgré la trêve humanitaire décrétée et renouvelée par les États-Unis d’Amériques. Aucune assistance n’est jusqu’ici parvenue aux déplacés, de suite de l’absence des organisations humanitaires.
Aimelia Kaseso