Lubero : des agriculteurs retournés peinent à trouver des semences

Les familles déplacées qui sont retournées dans leurs entités, rencontrent de nombreuses difficultés liées à leur activité champêtres à Kanyabayonga, dans le sud du territoire de Lubero.

Les agriculteurs retournés rencontrés ce mercredi 31 juillet par la synergie « Sauti ya wahami » disent manquer des semences pour couvrir la saison culturale en cours. Kakule Jean-Louis, l’un d’entre eux indique avoir retrouvé son champ des haricots de plus d’un hectare, détruit.

« Nous avons fui quand les haricots étaient déjà en maturité. Nous sommes arrivés quand tout était déjà pourri. La crainte que j’ai, est de voir la situation de la guerre que nous avons traversée et encore nos cultures détruites qui pouvaient nous aider à trouver des semences pour cette saison qui approche. Nous ne savons plus quoi faire », se lamente celui qui renseigne avoir du mal à se trouver une nouvelle semence.

Hormis ces haricots, Wasi Tenge, entrepreneur agricole a rencontré ses tomates et choux dans la même situation. « Je venais de planter des choux et aussi des tomates qui devraient aider la population et aussi de notre côté pour avoir de recettes en tant qu’entrepreneur. Mais, malheureusement, nous sommes revenus, tout était déjà pourri », s’attriste-t-il, en appelant à l’aide : « Aux organisations paysannes, de nous renforcer en nous donnant des semences et quelques produits qui peuvent nous faciliter encore à bien produire ».

Siviri Kyakimwe estime que l’amélioration de la situation sécuritaire permettra de bien travailler dans leurs champs sans aucune crainte sur leurs vies. « Nous sommes en train de préparer nos champs mais malgré ça, nous avons peur de la situation sécuritaire. Nous demandons aux autorités de rétablir le sécurité pour nous permettre de bien faire nos activités champêtre ».

Suivant le calendrier agricole, la période de demi pour la saison culturale B, commence à partir du 15 août. D’où, la nécessité pour ces personnes retournées d’avoir des semences pour la production.

Augustin Tsongo

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