Un exercice fait de plus en plus mal aux déplacés, cantonnés dans des écoles à Lubero-centre, chef-lieu du territoire de Lubero : « libérer les salles de classe le matin et les réoccuper le soir ».
Pourtant, des nombreuses familles déplacées bien qu’ayant affichaient l’intention de quitter ces écoles, font face à un manque des moyens financiers, ce qui ne leur permettent pas d’avoir des maisons en location.
« Nous sommes en train de sillonner toute la commune à la recherche des maisons de location, non seulement elles sont rares et celles qu’on trouve, le prix est tellement exorbitant par rapport à nos moyens. Nous ne savons plus où aller. Certains refusent de faire louer leurs maisons à Lubero », renseignent ces déplacés et de plaider : « Nous demandons l’implication de l’autorité locale pour qu’elle nous aide dans cette question ».
Les déplacés plaident ainsi pour le retour de la paix et de la sécurité dans leurs entités pour qu’ils y retournent reprendre leur vie.
Rappelons ici que les autorités administratives locales de Lubero avaient promis trouver un site pour ces déplacés et plus encore, elles avaient indiqué avoir trouvé un endroit et depuis lors, c’est silence radio.
Elvine Malimbo