Les taximen motos dits motards vivant dans le site de Bulengo éprouvent des difficultés liées à la maximisation de leurs recettes journalières. Ils disent que le cumul du montant gagné le long de la journée reste insignifiant par rapport à ce qu’ils trouvaient dans leurs milieux de provenance.
Pour certains conducteurs que nous avons rencontrés à Bulengo en plein exercice de leur métier, ce problème de faible rendement est lié principalement à l’espace limité auxquel ils exercent leurs activités. Selon toujours eux, c’est difficile de prolonger leurs courses vers le centre-ville.
« Nous achetons la nourriture avec tout ce que nous trouvons. Je suis venu du village de Burungu, c’est pour moi difficile d’aller conduire vers le centre-villr. Je fais uniquement le trafic jusqu’à l’endroit appelé amour ou à kimashini et je profite seulement quelque chose pour la nourriture. Nous faisons notre circulation dans cette entité, les uns arrivent jusqu’à l’entrée président, mais moi je n’y arrive pas parce que je ne suis pas habitué à ce milieu » ont indiqué certains déplacés conducteurs des motos.
Cependant, ces motards dont la majorité est venue du territoire de Masisi souhaitent le rétablissement de la paix dans leurs zones de provenance afin qu’ils puissent y regagner et reprendre leurs activités de routine.
Signalons que cette même situation s’observe dans d’autres sites et camps des déplacés où se trouvent des conducteurs de motos taxis.
Rédaction