Les déplacés du camp de Kanyarucinya en territoire de Nyiragongo, déplorent le désengagement des organisations humanitaires, qui interviennent dans le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Ceux-ci craignent la résurgence des maladies hydriques et hygiéniques, en raison de la rupture qui peut subvenir.
« Je viens d’un grand trajet. Trouver de l’eau, c’est un problème. Transporter un bidon avec un enfant aussi un autre problème. L’eau est très importante, on fait la propreté avec. Voilà pourquoi, les toilettes sont sales, les enfants passent nuit sans manger, les victimes seront nombreuses à cause d’être violées en allant chercher de l’eau », expliquent certains d’entre eux à la synergie « Sauti ya wahami ».
M. James Ntibimenya, chef du site Bassin du Congo loue néanmoins ces organisations pour le geste réalisé en faveur des déplacés. « Je remercie d’abord l’organisation solidarité qui nous a servi en eau. Ça fait à peu près 2 ans, que le gouvernement congolais appui les ONG enfin qu’elles sauvent des vies car l’eau c’est la vie », joignant ainsi sa voix à celles d’autres déplacés, qui sollicitent l’implication du gouvernement pour persuader les humanitaires à poursuivre leurs activités.
Il sied de signaler que c’est depuis plusieurs mois que le comité directeur des déplacés de Kanyarucinya avait lancé un cri d’alarme au micro de la synergie « Sauti ya wahami » sur les problèmes liés au manque d’eau potable.
Moïse Ushindi