Plus de 600 cas de la malnutrition sont enregistrés depuis juillet dernier à Kanyabayonga au centre CEPROMI dans la zone de santé rurale de Kibirizi, en chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru. L’Infirmier titulaire Kambale Tuver plaide pour l’accompagnement du gouvernement congolais et ses partenaires du domaine de la santé afin d’endiguer la malnutrition dans cette zone. Il s’est confié à « Sauti ya wahami ».
Sauti ya wahami : Plus de 600 cas de malnutrition ont été enregistrés entre juillet et août dans l’aire de santé CEPROMI, selon vous, qu’est-ce qui est à la base de cette situation ?
Kambale Tuvere : au sein de notre aire de santé en rapport avec la nutrition, c’est vraiment une situation très critique d’autant plus que, quand la population a fui les atrocités, de retour, elle trouve leurs maisons pillées et leurs cultures volées dans les champs. C’est pourquoi, il y a pénurie alimentaire, la population est indigente. C’est pourquoi, il y a un élève de la malnutrition à tout le niveau.
Sauti ya wahami : Quelles sont les catégories les plus touchées ?
Kambale Tuvere : La catégorie la plus touchée, c’est surtout les enfants de 0 à 59 mois. C’est la tranche d’âge qui est plus vulnérables par cette malnutrition.
Sauti ya wahami : Comment se fait la prise en charge des victimes ?
Kambale Tuvere : La prise en charge est gratuite. Il y a l’ONG Santé Plus qui nous appuie avec la bouillie, sapin et autres actuellement mais, elle est débordée suite au nombre élevé de cas.
Sauti ya wahami : Qu’est-ce que vous demandez aux autorités et à d’autres organisations humanitaires ?
Kambale Tuvere : Notre porte est grandement ouverte pour d’autres organisations humanitaires et personnes de bonne volonté qui désirent emboîter les pas de l’ONG Santé Plus, pour secourir ces familles.
Propos recueillis par Augustin Tsongo