Des femmes déplacées sont de plus en plus victimes des viols tant dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu que ses environs. Madame Euphrasie Burasa, Président du Collectif des Associations féminines (CAF) évoque toutes les formes de violences sexuelles.
À l’en croire, cette situation est consécutive aux conditions de vie difficiles que traversent les déplacés. « Les victimes, ce sont nos mamans et nos filles parce qu’aujourd’hui, la vie est devenue très compliquée, très difficile, les femmes n’ont rien à faire », déplore Madame Euphrasie Burasa.
Ces femmes sont souvent violées par des inconnus armés, alors qu’elles sont à la recherche des bois de chauffe dans des milieux environnants les camps et sites des déplacés, dont une partie du Parc national des Virunga.
En attendant le retour des déplacés dans leurs entités respectives, la présidente du CAF invite les victimes à se rendre notamment dans le camp de Bushagara avant 72 heures pour être prises en charge par la DFJ (Dynamique des femmes juristes), pour des orientations et accompagnements psychologiques.
En plus, elle appelle les autorités à la protection de la femme et de la jeune fille, en punissant notamment tous les auteurs de ces actes et aux femmes à briser le silence en dénonçant sans craintes des représailles.
Darlene Rushago