Outillées et renforcées sur plusieurs notions journalistiques par le consortium UNPC-CORACON-BENEVOLENCIJA-UNPC-JED-REMED, les femmes journalistes déplacées louent les efforts consentis au travers la synergie « Sauti ya wahami », appuyée par la Benevolencija.
Ces journalistes décrivent des améliorations significatives depuis leur intégration dans ce projet. « De ma part, ce projet m’a renforcé davantage car je ne maitrisais pas Adobe audition, un programme de traitement de son là chez nous à Ngungu. Mais pour le moment, je suis renforcée et je commence à m’adapter », affirme Patience Ngorora de la Radio Umoja, RCA de Ngungu en territoire de Masisi.
Ce même regard est partagé par Sylvie Kabangana de la RTEDH FM de Kiwanja à Rutshuru : « Le programme « Sauti ya wahami » est pour moi une autre école car j’ai beaucoup appris et le peu que je gagne, m’aide à répondre à mes besoins ici en milieu de déplacement, mais aussi j’ai été renforcé en structuration d’un papier ».
Saluant ce premier geste de l’Union nationale de la presse du Congo, section du Nord-Kivu, ces femmes journalistes déplacées plaident non seulement pour le renforcement en formation mais plus encore, en matériels pour faciliter leur production pendant cette période de déplacement.
Depuis près de deux ans, les professionnels des médias ont abandonné leur milieu dont Rutshuru et Masisi, fuyant l’avancée des rebelles du M23 dans leurs zones, vers la ville de Goma. Ils sont jusque-là encadrés par l’UNPC Nord-Kivu et ses partenaires dans le cadre de la production des journaux autour de la vie de déplacés.
Guy Tyrolien Nvuyekure