Plusieurs personnes demander le renforcement de la desserte en eau potable dans les camps et sites des déplacés dans et autour de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Ce, après qu’un enfant a perdu la vie le dimanche dernier, alors qu’il était à la recherche de l’eau.
Certains leaders du territoire de Rutshuru qui se sont prononcés, évoquent une certaine légèreté dans la gestion de la situation que traversent les déplacés de guerre, ce qui les poussent à se débrouiller.
Edison Muhindo Kendakenda par exemple, un de ces jeunes leaders déplore non seulement la mort de cet enfant mais plus encore, la distance que sont contraints de parcourir les déplacés à la recherche de l’eau. « Vous savez que nos enfants ne sont pas habitués à des mouvements de véhicules. Ici en ville de Goma. Ils sont exposés souvent aux dangers d’accident lorsqu’ils partent puiser de l’eau en parcourant des longues distances », s’inquiète-t-il.
Il met le gouvernement devant ses responsabilités, en associant notamment les organisations humanitaires qui doivent s’impliquer pour éviter que d’autres déplacés perdent la vie dans les mêmes conditions.
« Le gouvernement devrait prendre ses responsabilités, et les organisations humanitaires d’approvisionner de l’eau dans des camps à temps, ce qui pourra diminuer ces cas d’accident car bon nombre meurent par accident à la recherche de l’eau », appelle Edison Muhindo.
Soulignons que certaines organisations humanitaires se sont déjà engagées dans des sites des déplacés où elles interviennent dans le programme de protection de l’enfant, mais certains défis restent à relever pour écarter tant les enfants que d’autres déplacés des dangers.
Vianney Watsongo