En ville de Goma, les enfants déplacés parcourent de grandes artères en train de quémander. Ces enfants sont exposés à plusieurs risques, malgré la crainte de leurs parents.
De Kihisi vers le Rond-point Signers, on trouve des enfants déplacés qui tendent leurs mains à chaque passage des véhicules et des passants, pour quémander.
« Ces enfants, lorsqu’ils passent la nuit sans manger, ce qui les pousse à vagabonder. Là, ils peuvent gagner 500 ou 1000 Fc à la survie de leur famille. Nous ne pouvons pas empêcher ces enfants à vagabonder, ils nous esquivent, et c’est à cause de la famine. Et souvent, ils peuvent consommer de la nourriture au quartier dans laquelle on a introduit du poison », craignent certains parents des déplacés.
Ces personnes deplacées préconisent le retour dans leurs zones, comme solution efficace à cette problématique, qui expose les enfants à plusieurs risques.
« Si on ne veut pas nous donner de l’aide humanitaire, que le gouvernement fasse ses moyens pour qu’on puisse rentrer chez nous. Nous serons heureux de rentrer chez nous pour cultiver nos champs et récolter pour vivre », disent-ils.
Soulignons que plusieurs enfants déplacés en errance dans la ville sont victimes des accidents, et d’autres se perdent durant les dernières heures de la soirée. Le centre pour enfant déplacé serait l’une des solutions pour cette cause, suggère un observateur.
Timothée Batechi