Goma : 200 mille enfants déplacés ont été vaccinés contre la poliomyélite (Dr Stéphane Hans Bateyi)

Deux cents mille (200.000) sur quatre cent mille (400.000) enfants déplacés de 0 à 5ans ont été vaccinés contre la poliomyélite dans différents sites regroupés aux alentours de la ville de Goma, lors de la dernière campagne de vaccination contre la poliomyélite. Docteur Stéphane Hans Bateyi, coordinateur du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu indique qu’une autre phase de vaccination multi anti-hygiène est prévue dans les sites de déplacés la semaine prochaine. Il l’a dit à « sauti ya wahami ».

Sauti ya wahami : Dr Stéphane Hans Bateyi, vous êtes coordinateur du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu. Vous avez clôturé la campagne de vaccination contre la Poliomyélite, est-ce que les enfants déplacés ont été concernés par cette campagne ?

Dr. Hans Bateyi : Dans les camps de déplacés, nous avons renforcé les actions. En dehors de la campagne, on a organisé la récupération des enfants en conflit avec le calendrier vaccinal. Nous aurons trois passages dont on fait le premier, et on attend l’autre passage qui va intervenir la semaine prochaine dans plusieurs sites. Donc, on va donner le vaccin en multi anti-hygiène pour les protéger contre toutes les maladies évitables par le vaccin, avec trois phases des vaccinations en multi anti-hygiène.
Sauti ya wahami : Combien d’enfants déplacés ont été vaccinés ?

Dr. Hans Bateyi : On a environ quatre cents mille enfants déplacés de 0 à 5 ans comme bénéficiaires du vaccin de poliomyélite, avec le mouvement pendulaire qui se passe dans les camps des déplacés. Nous avons vacciné deux cents milles enfants déplacés de de cette tranche d’âge seulement, nous pensons qu’avec le vaccin multi anti-hygiène, nous allons récupérer ces enfants.

Sauti ya wahami : un message aux parents déplacés dont leurs enfants n’ont pas été vaccinés !

Dr. Hans Bateyi : La vaccination est un droit aux enfants et un devoir pour les parents, c’est pourquoi, nous demandons aux parents à s’approprier cette intervention à haut impact sur la santé de nos enfants. Ça signifie qu’une fois l’enfant n’a pas été vacciné, il faut l’amener au Centre de santé pour qu’il bénéficie du vaccin, mais aussi il y a une phase de vaccination prévue au cours de la semaine prochaine dans le camp de déplacés.

Propos recueillis par Asifiwe Bakunzi

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