En marge de la deuxième commémoration du Génocide congolais pour des gains économiques (Génocost), les déplacés se sont remémorés plus de mille trois cents qui ont perdu la vie dans des camps et sites des déplacés autour de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Sur une année et six mois, 1 372 déplacés sont morts pour diverses raisons, seulement dans le camp de Kanyarucinya en territoire de Nyiragongo. Théo Musekura, président des déplacés, place en tête d’affiche des raisons de ce tableau sombre, le manque d’assistance humanitaire. « Aujourd’hui à Kanyarucinya, le nombre de décès est élevé à 1372 », déplore Théo Musekura.
Il plaide ainsi pour la fin de la guerre pour permettre aux déplacés de regagner leurs entités afin d’éviter d’autres morts similaires dans leurs zones de refuge.
« Nous sollicitons auprès du gouvernement congolais et la communauté internationale de prendre les responsabilités, afin de trouver qui est auteur de la guerre pour qu’elle arrive à sa fin et que nous regagnions nos domiciles », sollicite-t-il.
Asifiwe Bakunzi