GENOCOST : le retour de la paix est un impérieux (Bahati Kizito)

Plusieurs voix se sont élevées vendredi 02 août à l’occasion de journée dédiée au Génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST) pour demander la fin de la guerre, afin de permettre à de millions de déplacés en souffrance, de regagner leurs zones. Tenant compte de la situation que traversent les déplacés de guerre, MBahati Kizito, juriste de Rutshruru aussi déplacé, lève le ton en faveur les victimes de cette guerre économique à l’Est du pays. Il s’est livré à « Sauti ya wahami »

Sauti ya wahami : Ce 2 août la RDC commémore le GENOCOST, le Génocide congolais pour des fins économiques, quels sont les attentes des déplacés face à cette journée ?

Bahati Kizito : La RDC Commémore pour la deuxième fois le Génocide commis contre les congolaises et congolais dans l’est de la république il y a maintenant 30 ans durant, cette journée est vraiment exceptionnelle d’autant plus qu’on l’a voulue ainsi mais pour moi il ya encore des insuffisances. On doit continuer à plaider, normalement cette journée est celle où tout le monde doit se mettre ensemble et sensibiliser la communauté internationale et le peuple congolais et plaider pour que cette communauté puisse tenir en compte cette journée pour qu’elle soit officiellement reconnue pour que nous commémorions ensemble avec le monde entier.

Sauti ya wahami : À l’occasion de cette célébration, qu’est-ce qui devrait être fait en faveur des déplacés victimes de la guerre ?

Bahati Kizito : Pour les déplacés, c’est grave, c’est plus que le génocide d’autant plus que si vous voyez dans la route vous ne pouvez pas faire un mètre sans voir des enfants en train d’égarer, quémander. Des vols, des grossesses indésirables n’en parlons pas. Donc, c’est inhumain ce qui s’observe dans les sites de déplacés. Il n’y a pas à manger, on n’a pas où dormir. La présence de cette population à Goma où elle vit au-delà de la souffrance, si vous voyez les routes qui approvisionnent Goma sont bloquées, vous ne pouvez pas vous rendre à Rutshuru, Masisi, cette population vise de regagner leur village. Normalement, cette journée devait avoir une logistique conséquente en vivres et non-vivres pour venir à la rescousse de ces nécessiteux pour concrétiser que le gouvernement compatit avec eux pour qu’ils puissent avoir un ouf de soulagement.

Propos recueillis par Asifiwe Bakunzi

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